Samedi 10 mars, à l’inéopole formation de Brens, j’ai organisé avec mes collègues Jean Terlier et Philippe Folliot – représenté par sa suppléante Muriel Etienne Roques – une grande consultation citoyenne auprès de la profession agricole. Avec l’appui du mouvement LaREM du Tarn, représenté par son référent départemental Raphaël Bernardin, l’expert agriculture Vincent Thenard ; les membres de son comité thématique agricole, certains marcheurs et nos collaborateurs, nous avons eu une journée de travail constructive.

En partenariat avec la Chambre d’Agriculture, nous avons invité des agricultrices et agriculteurs du département, représentants toutes les filières ainsi qu’une association représentant les consommateurs. Une cinquantaine de participants ont répondu positivement à notre invitation et ont donc participé 6 à ateliers (3 le matin et 3 l’après-midi).

Ces ateliers ont été définis en fonction des articles écrits dans le Projet de loi agriculture qui doit être examiné par les parlementaires fin avril.

Les ateliers menés portaient sur :
– la restauration collective
– le bien être animal
– les produits phyto pharmaceutiques
– la contractualisation, la mission des OP et la coopération agricole
– le seuil de revente à perte et l’encadrement des promotions
– divers et autres mesures ( gaspillage alimentaire, étiquetages, simplification, évaluation, formation, méthanisation…)
Chaque atelier était animé par un député et un membre de LaREM; nos collaborateurs ont fait une prise de note exhaustive afin d’avoir le plus de matière à traiter ensuite.

A travers cette consultation, notre objectif était de pouvoir travailler directement avec les acteurs concernés afin d’améliorer le texte et l’amender.

Un format qui était une première pour nous députés mais également pour les agriculteurs présents : voilà la démonstration que nous faisons de la politique autrement !

Une journée réussie avec des propositions concrètes. Une synthèse en cours de rédaction sera remontée au niveau national au sein du groupe de travail sur agriculture auquel nous appartenons à l’Assemblée nationale, afin d’amender le texte de loi.

Le texte donnera bien sûr matière à des arbitrages, mais nous nous sommes engagés à refaire une réunion avec les mêmes participants pour présenter le texte de loi final que nous voterons.