Un premier pas pour lutter contre les déserts médicaux ! ✅
Un vrai travail d’équipe entre la nouvelle et l’ancienne municipalité pour aboutir aujourd’hui à la réalisation de ce projet qui rentre tout à fait dans la politique du gouvernement et de la majorité présidentielle à laquelle j’appartiens.
En effet un des moyens de lutter contre la désertification médicale, est d’autoriser deux fois plus l’installation des maisons de santé. Mais dans la réalité il faut aussi pouvoir les remplir.
Or depuis les années 76, le nombre de médecins formés était identique alors que la population a augmenté et que la durée de vie s’est allongée !
C’est pour cela que nous avons levé le numerus clausus en 2018 mais il faut au moins 7 ans pour former un médecin et donc il faut encore attendre : cette année ce sont 10500 médecins qui sont formés contre 7000 jusqu’à présent et 6000 postes d’infirmières supplémentaires (nous avons supprimé le concours d’entrée). Mais je ne peux pas m’empêcher de penser et de dire que si ce numerus clausus avait été levé lors des précédents quinquennats, nous n’en serions pas là aujourd’hui !
Alors, en attendant, nous mettons en place des solutions temporaires :
➡️ Le développement de la télémédecine qui peut convenir à une population plus jeune et qui peut répondre à 80 % des consultations simples
➡️ L’installation de médecins d’Etat salariés partout en France
➡️ Privilégier les CPTS (Communauté professionnelle territoriales de santé) et à Gaillac comme à Graulhet nous avons la chance d’en avoir dont celle de Gaillac qui est déjà en œuvre
➡️ Changer les zonages pour inciter financièrement les médecins à venir dans des zones non urbaines : c’est ainsi que Gaillac va passer en ZAC (Zone d’Action Complémentaire) et Graulhet en ZIP (Zone d’intervention prioritaire)
➡️ Allier la médecine de ville avec celle de l’hôpital à l’instar de l’hôpital de Graulhet qui a deux médecins salariés qui vont aussi en ville faire des consultations
➡️ Le Ségur de la santé qui au-delà de l’augmentation de 183 euros nets par mois pour tous les personnels de santé dans les hôpitaux publics, permet au département du Tarn d’obtenir 40 Millions d’euros : pour se désendetter et donc investir, pour les besoins du quotidien, pour la création de salle d’imagerie ou de salles de soins, pour labélliser des hôpitaux dit de proximité….
➡️ Désengorger les salles d’attente des médecins en autorisant maintenant les pharmacies à renouveler des ordonnances de traitement régulier, les kinésithérapeutes et orthophonistes à recevoir des patients sans ordonnance du médecin traitant et les orthoptistes à faire des ordonnances pour des lunettes sans passer par les ophtalmologues ou les médecins.
Mais pour revenir aux maisons de santé, elles sont importantes car les futurs médecins ont changé aussi de comportement : ce sont maintenant en majorité des femmes qui souhaitent avoir du temps familial et des congés, avoir un meilleur équilibre entre la sphère professionnelle et la sphère privée et également ne pas avoir de tracas administratif.
Et donc, quand ces médecins arrivent dans des maisons de santé, le secrétariat est mutualisé et le nombre de médecins présents permet de répondre à cette demande d’équilibre. C’est pour cela que la création de maison de santé est importante et que je félicite donc encore tous les partenaires financiers (Etat, Région, Département, Communauté d’agglo et commune) pour cette belle réalisation !
Et un bravo particulier pour l’architecte Monsieur Albinet et tous les artisans locaux pour le travail de qualité fait : le rendu est superbe ! 👏
Au plus près du terrain, à l’écoute des citoyennes et des citoyens ✅