Le 28 juin , j’étais présente à l’Assemblée Générale de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie, du Maroc et de Tunisie.
« Je suis née un 19 mars, mais après la guerre en 1965, en cela j’ai donc eu la chance de faire partie de la génération qui n’a pas connu la guerre. Je salue la fraternité et le devoir de mémoire que vous avez su conserver au fil du temps, ainsi que la solidarité dans ces épreuves subies. Des épreuves que vous ne pouvez pas toutes raconter et, même quand vous les racontez, nous ne pouvons pas forcément comprendre l’intensité de ce que vous avez vécu sur place car il n’y a pas de mots pour décrire la perte d’un camarade, la peur, l’intensité des émotions que l’on traverse lorsqu’on on vit la guerre…
Je suis moi-même issue d’une famille qui est revenue en France à cette période et du fait de cette guerre.
Et il aura fallu, c’est vrai, du temps pour reconnaître que c’était une guerre.
Merci d’être là pour conserver et transmettre ce devoir de mémoire. Je suis heureuse d’être là avec vous pour partager à la fois ce moment de mémoire mais aussi de convivialité. »