Dans la matinée du vendredi 19 octobre 2018, une cérémonie d’obsèques, à laquelle je me suis rendue, a eu lieu à l’hôtel de police d’Albi en présence de Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, afin de rendre hommage à la policière, Marlène Castang, tragiquement décédée dans la matinée du lundi 15 octobre, dans le cadre de ses fonctions, après avoir été percutée par un véhicule.
Le ministre de l’Intérieur a rappelé que la gardienne de la paix a été victime d’un «chauffard conduisant à vive allure sous l’emprise de produits stupéfiants» alors qu’elle intervenait sur la rocade d’Albi pour sécuriser le périmètre suite à un accident. J’adresse une nouvelle fois toutes mes condoléances à ses deux filles, à sa famille, à ses collègues et à ses proches.
Au-delà de la présence de tous les agents et officiers de police, de la gendarmerie, police municipale et élus… Une foule nombreuse et silencieuse était là aussi pour témoigner de sa solidarité et de son émotion. Et il est vrai que ce matin, l’émotion était bien présente et palpable chez sa famille, bien sûr, mais aussi sur les visages et dans les yeux de tous les collègues de Marlène Castang. Et comment ne pas l’être, émue … Face à ce drame qui nous rappelle l’engagement sans limite de nos forces de l’ordre que nous ne saluerons jamais assez !
Marlène Castang était considérée comme « une policière reconnue et saluée par sa hiérarchie ». Elle a reçu le grade de capitaine à titre posthume, puis elle a été élevée au grade de chevalier de l’Ordre du mérite et décorée de la médaille de la police.