Le 30 avril 2019, Marie-Christine Verdier-Jouclas, députée du Tarn, est intervenue dans le cadre du programme de stabilité 2019 – 2022, présenté par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et par Gérald Darmanin, ministre de l’Action et des Comptes publics, en Conseil des ministres, le 10 avril 2019. Le programme de stabilité présente la feuille de route économique, mise en place par l’Etat, à la Commission européenne et donne lieu à une recommandation du Conseil de l’Union européenne qui doit être prise en compte par l’Etat pour réaliser son budget.
Dans le cadre de ce programme de stabilité, il est indiqué que les perspectives de croissance pour l’année 2019 et 2020 seront de +1,4%, après avoir été de 1,8% en 2018. Les investissements des entreprises ont augmenté de 3,9% en 2018, ils continueront de croître de 2,8% en 2019 et de 2,5% en 2020, selon les prévisions.
Pour la 1ère fois depuis la crise bancaire de 2008, le déficit de l’Etat français est passé en dessous des 3% de PIB en 2017 pour atteindre 2,8%. En 2018, le déficit public a atteint 2,5%. Le Gouvernement continue ses efforts pour abaisser le déficit à 2,3% en 2019 et à 2% en 2020.
Retrouvez ci-dessous le texte de son intervention
Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président de la commission,
Monsieur le Rapporteur général,
Mesdames et messieurs les Députés,
Mesdames et messieurs,
Le programme de stabilité, présenté par les ministres Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, le 10 avril 2019 en conseil des ministres, représente, comme c’était le cas l’an dernier, des résultats qui démontrent la dynamique et le progrès que prend notre économie française aujourd’hui.
Les perspectives sont bonnes. Après avoir atteint +1,8% en 2018, les perspectives de croissance pour l’année 2019 et 2020 restent très encourageantes étant donné qu’elles seront de +1,4% ! Cette dynamique repose sur une consommation des ménages qui retrouve de l’embellie, sur des entreprises qui ont davantage de moyens d’investir et sur les exportations qui continuent de croître !
Je sais que trop souvent les chiffres sont contestés surtout quand ils décrivent une situation qui s’améliore ; en effet cela fait tellement longtemps que ce n’est pas arrivé que certains font tout pour les nier ou les minimiser. Mais que cela plaise ou non l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a calculé que, en moyenne, un ménage verrait son pouvoir d’achat grimper de 850 euros en 2019, dont 440 euros proviendraient des décisions récentes.
De même en ce qui concerne les entreprises, leur investissement a augmenté de 3,9% en 2018 et il continuera de croître de 2,8% en 2019 et de 2,5% en 2020 selon les prévisions. Cela participe à la croissance de notre pays !
Nous ne le répéterons également jamais assez. Pour la 1ère fois depuis la crise bancaire de 2008 qui a profondément touché le monde, l’Europe et notre pays, le déficit de l’Etat français est passé en dessous des 3% de PIB en 2017 pour atteindre 2,8%. En 2018, le déficit public a atteint 2,5%. C’est le fruit d’une politique qui marche et qui fonctionne en matière de réduction des dépenses publiques ! Le Gouvernement continue ses efforts pour abaisser le déficit à 2,3% en 2019 et à 2% en 2020. Car oui, n’en déplaise à nos oppositions, notre travail ne s’arrête pas là, et nous continuons ! Le cap a été fixé, nous le suivons, nous ne le perdons pas de vue tout en sachant nous adapter aux contraintes éventuelles ou aux opportunités.
Cette réduction des dépenses publiques sera ainsi une aubaine pour la diminution des prélèvements obligatoires et pour l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens. Le taux de prélèvements obligatoires baissera de 1,4% sur le quinquennat !
Ces résultats économiques qui détonnent sont le résultat de nombreuses mesures fortes prises par le président de la République, Emmanuel Macron, et par le Gouvernement, en matière de croissance, de maîtrise du budget de l’Etat et de dynamique économique. Que faisons-nous depuis le début de notre mandat ? Que faisons-nous pour agir pour notre pays et pour notre économie ? Nous agissons pour les ménages, nous agissons pour les entreprises, nous agissons pour le pouvoir d’achat ! Et comme nous réussissons, cela dérange forcément ceux qui par le passé n’ont pas su le faire.
Quelles sont les mesures qui ont été prises pour améliorer notre économie et le pouvoir d’achat jusqu’en 2022 ? Suppression progressive de la taxe d’habitation jusqu’en 2020 pour 80% des Français, exonération de la CSG pour les retraités qui perçoivent des revenus de moins de 2 000 €, prime exceptionnelle versée par les entreprises volontaires à leurs salariés qui peut atteindre jusqu’à 1 000€ en moyenne désocialisées et défiscalisées tout comme les heures supplémentaires, exonération des cotisations maladie et chômage pour les salariés. Ce que nous faisons, c’est du concret ! Et la liste ne s’arrête pas là. Je pourrai continuer longtemps ainsi.
Concernant les PME et les TPE, nous venons d’adopter un véritable plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises qui permet de moderniser leur fonctionnement et leur organisation. Simplification pour la création, la transformation ou l’arrêt d’entreprise, augmentation du nombre d’entreprises de taille intermédiaire pour être plus compétitifs à l’export, augmentation de l’épargne vers le financement des entreprises, accompagnement des grandes ruptures technologiques … Grâce au travail de longue haleine du Gouvernement et des députés de la majorité, les entreprises rentrent de plain-pied dans une période de changements et de modernisation de l’économie nationale et internationale.
Et au lieu d’avancer tous ensemble, de reconnaître ce qui va bien, ce qui va dans le bon sens, pour notre pays et les citoyennes et les citoyens, nous n’entendons que critique qui parfois se transforment en fake news.
Pour preuve, qu’entendons-nous depuis quelques jours de la part de certains de nos opposants ? Ils dénoncent une « hypocrisie » concernant le fait que les mesures annoncées par le président de la République, Emmanuel Macron, lors de la conférence de presse du jeudi 25 avril, ne figurent pas au sein du programme de stabilité. Je les invite donc tous à venir lire ce qui est écrit noir sur blanc en page 4 du programme de stabilité établi par Bercy : « Ce programme de stabilité a été établi indépendamment des conclusions qui pourront être tirées du Grand débat national » et il rajoute « une attention particulière sera apportée, dans les suites qui seront données au Grand débat, sur la soutenabilité de nos comptes publics. »
Les oppositions se basent ainsi sur un non-sens pour critiquer le programme de stabilité ! Quelle incohérence ! Est-ce à dire que nos oppositions ne trouvent pas de meilleurs arguments face à une politique forte que nous menons ? Est-ce à dire que nos oppositions sont exsangues de propositions et de solutions et qu’elles ne s’expriment que pour s’opposer à tout-va ?
Un autre exemple, en ce qui concerne l’indexation des retraites annoncées par le Président de la République. Comment pouvez-vous dire que grâce à votre recours, de toute façon elles auraient été indexées automatiquement, et de ce fait dévaloriser les annonces du President ? Vous savez pertinemment que nous aurions réinscrit dans le PLFSS 2020 ce qui avait été voté l’an passé, à savoir une revalorisation à 0,3%. Et donc oui cette annonce de réindexation au niveau de l’inflation pour les petites retraites jusqu’à 2000 euros, est une annonce qui répond aux attentes. Comment pouvez vous dire l’inverse ?
L’allocation aux adultes handicapés (AAH) atteindra 900€/mois en novembre 2019, soit une augmentation de 40€/mois par rapport à 2018. Le minimum vieillesse augmente de 100€/mois sur le quinquennat. Nous protégeons et augmentons le pouvoir d’achat des personnes les plus précaires !
Allez un dernier exemple, depuis dix ans il y a eu 30 Mds de hausse de la fiscalité, nous depuis deux ans, nous avons baissé la fiscalité et nous allons continuer avec 5 Mds de moins sur l’impôt sur le revenu pour les classes moyennes.
Comment ne pas admettre un bilan positif ?
Mais bon, nous ne croyons pas aux miracles, donc nous continuerons à œuvrer dans ce sens et les résultats tangibles seront nos meilleurs atouts face à la défiance.
Que les choses soient claires. Le Gouvernement et la majorité parlementaire sont unis, derrière le président de la République, pour continuer à garder une dynamique, à augmenter la croissance, à réduire le déficit et à maîtriser nos dépenses publiques. Le travail est largement commencé, il doit continuer et nous le continuerons.
Pour toutes ces raisons, nous voterons le programme de stabilité !