Le samedi 16 juin, à Rabastens, avait lieu le 50ème anniversaire de l’Association d’Aide et Assistance à Domicile en Pays Rabastinois. En 1968, un groupe de bénévoles décide de créer : l’Amicale des Vieux Travailleurs à Rabastens. Elle a comme objectif de venir en aide aux travailleurs retraités âgés ou handicapés ou isolés dans la gestion des tâches quotidiennes du domicile. La Maison de Retraite est à cette époque dans un état qui incite encore moins qu’aujourd’hui à y séjourner. L’association prendra quelques années plus tard le nom d’Aide et Assistance à Domicile en Pays Rabastinois afin de couvrir toutes les populations.
La diversification des services va suivre forcément celle des besoins des citoyens jusqu’à récemment la convention signée d’abord avec la Communauté de Communes du Pays Rabastinois (décembre 2015) et aujourd’hui avec la Communaué d’Agglomération pour la garde d’enfants.
Comme toute association appartenant au secteur de l’Economie Sociale et Solidaire, elle a bâti un socle de base, de valeurs fortes et partagées. Ainsi les membres qui la composent ont choisi de privilégier :
– Le respect de la personne humaine
– Le service aux personnes et aux familles
– Le professionnalisme des salariés
– Un engagement durable
– Une inscription dans l’intérêt général
– L’innovation sociale au cœur
Ces valeurs qui répondent aux enjeux de la société aujourd’hui avec d’un côté des parents qui veulent travailler et qui ont besoin de leurs services pour la garde de leurs enfants et de l’autre un vieillissement de la population, une espérance de vie qui augmente (et ne nous en plaignons pas) mais de ce fait plus de besoin aussi d’accompagnement, de soins et d’assistance de plus en plus complexe. Cette association pâlie donc à un besoin réel qui est de plus en plus croissant et nous ne pouvons donc que les féliciter de leurs actions, bénévoles, salariés mais aussi profession libérale médicale qui travaille avec elle. Et quel que soit le travail que pourra faire le gouvernement, nous aurons toujours besoin de structures comme celle-ci car au plus proche des personnes, leur permettant de garder aussi un lien social sans qui personne n’est rien. Nous avons tous des parents âgés déjà dépendants ou qui vont le devenir : donc nous sommes tous sensibilisés, tous concernés : nous devons prendre soin de nos parents et grands-parents, comme nous prenons soin de nos enfants et petits-enfants.
Et notre pays qui parfois est en avance sur beaucoup de sujet, sur celui-là comme sur celui du handicap d’une façon plus large c’est-à-dire quel que soit l’âge, est plus qu’en retard. Il est temps d’agir, oui effectivement…
J’ai pu ainsi répondre à certaines de leurs préoccupations et inquiétudes à ce jour en leur assurant que le gouvernement et les parlementaires étaient à la tâche afin de trouver des solutions. En attendant, remercions les pour tout leur engagement et leur vocation à soulager ceux qui en ont besoin, à les accompagner, et à leur donner parfois même la tendresse que certains n’ont plus car isolés et seuls.