Le 6 février, deux réunions se sont tenues : l’une entre le cabinet du Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation Stéphane Travert et une partie des représentants de la FRSEA, et l’autre à l’Assemblée nationale entre les députés de l’Occitanie et d’autres représentants de la FRSEA. Nous étions donc ensemble avec eux lorsque nous avons appris que la nouvelle carte proposée en reprenant tous les critères (tel que le ministre s’y était engagé devant nous à la réunion de lundi soir) était plus équitable sur le territoire français et plus favorable qu’elle ne l’était pour l’Occitanie avec 345 communes réintégrées sur 550. Les départements du Lot, du Gers et de l’Aude sont encore en situation délicate. En ce qui concerne le Tarn c’est 100 % des communes qui sont réintégrées.
Nous ne pouvons que nous féliciter de ce résultat car avec mes collègues députés Jean Terlier et Philippe Folliot ainsi que le sénateur Philippe Bonnecarrère, nous n’avons eu de cesse depuis le début de ce dossier de soutenir notre territoire et nos agriculteurs et de discuter avec le Ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation jusqu’au Premier Ministre.
Ce qu’il faut rajouter est que l’écoute a toujours été là, mais notre gouvernement s’est trouvé devant une situation non gérée dans les mandats précédents bien que la carte soit obsolète depuis 2003 . Il n’a jamais été question de ne pas avoir une répartition équitable entre les territoires mais il nous faut des critères objectifs et solides si nous voulons que Bruxelles valide ensuite cette carte.
La volonté donc a toujours été là appuyée par nos échanges réguliers. Mon seul regret ? Que certains agriculteurs n’aient pas patienté en faisant confiance au travail de négociation et de concertation et que ces barrages et dégradations aient eu lieu car cela donne avant tout une image dégradée de nos agriculteurs !
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Dans la Dépêche du 8 février